PHENIX COLLECTORS - Numismatique

Cette page regroupe une sélection de pièces issues de la collection privée de Phénix Collectors, dédiée à la numismatique mondiale.

Des monnaies antiques aux émissions contemporaines, ces artefacts illustrent la diversité culturelle, politique et artistique des civilisations à travers les âges.

Chaque pièce, par sa matière, son effigie ou son inscription, raconte une histoire d’échanges, de croyances et de pouvoir.

En les réunissant, Phénix Collectors met en lumière la monnaie comme témoignage vivant du génie humain et des liens entre les peuples.

Monnaies anciennes et classiques

Cette section constitue le cœur historique de la collection, rassemblant des monnaies de l’Antiquité et du Moyen Âge qui témoignent des premières civilisations et de l’évolution des pouvoirs à travers le temps.

On y retrouve les pièces grecques, romaines, islamiques anciennes et médiévales, dont le relief, les légendes et les effigies témoignent d’un savoir-faire remarquable.

Ces objets, forgés il y a parfois presque deux millénaires, sont autant de témoins archéologiques que d’œuvres d’art. Leur étude permet de retracer les routes commerciales, les influences culturelles et les échanges entre civilisations.

Certaines pièces, patinées par le temps, conservent encore la marque du graveur et la symbolique d’une époque révolue — rappelant la fragilité et la grandeur des empires.

Denier de Trajan – Empire romain (112–117 apr. J.-C.)

Monnaie en argent frappée sous le règne de l’empereur Trajan, elle porte à l’avers son portrait lauré, affirmant l’autorité et la dignité impériale.

Le revers figure une personnification debout — probablement Fortuna ou une divinité bienfaitrice — tenant ses attributs, symbole de protection et de prospérité pour l’Empire.

Ce petit denier, témoin d’un âge d’expansion et d’ordre romain, illustre la finesse du monnayage impérial au début du IIᵉ siècle.

Drachme sassanide – Règne de Khosro II (590–628 AG)

Cette drachme en argent fut frappée sous le règne de Khosro II, l’un des souverains les plus emblématiques de l’empire sassanide. Elle présente au droit le portrait impérial coiffé de la couronne ailée, encadré d’une légende moyen-perse, et au revers l’autel du feu zoroastrien flanqué de deux servants, motif central de l’iconographie sassanide. Témoignage d’une époque marquée par la puissance militaire et la tradition religieuse, cette pièce illustre l’autorité royale à la veille des grandes mutations du Proche-Orient médiéval.

Dirham abbasside – Califat de Hârûn al-Rashîd (AH 192 / 808 AG)

Ce dirham en argent a été frappé sous le califat de Hârûn ar-Rachîd, l’un des souverains les plus emblématiques de la dynastie abbasside. Il arbore une calligraphie kufique épurée, organisée en cercles et lignes horizontales, typique des émissions officielles du califat au IIᵉ siècle de l’Hégire. La date 192 AH situe clairement cette frappe dans un âge d’apogée politique, scientifique et culturel du monde islamique. Témoignage précieux d’un califat à son zénith, ce dirham incarne la rigueur monétaire et l’autorité impériale abbasside.

Dirham ayyoubide – Califat d’al-‘Adil (AH 597-615 / 1196-1219 AG)

Cette pièce est un dirham d’argent frappé sous le califat ayyoubide d’al-‘Adil, souverain majeur de la dynastie. Elle présente une calligraphie arabe dense, typique des émissions ayyoubides, parfois imitée dans les ateliers de Syrie ou dans les frappes croisées. Témoignage d’une période marquée par les échanges, les conflits et les influences croisées, ce dirham incarne la richesse culturelle et monétaire du Proche-Orient médiéval.

Dirham rasoulide – Règne d’al-Muzaffar Yusuf (AH 647-694 / 1249-1295 AG)

Ce dirham en argent fut émis sous l’autorité d’al-Muzaffar Yusuf, l’un des souverains les plus influents de la dynastie rasoulide au Yémen. Les légendes circulaires, finement tracées, évoquent le nom du dirigeant et le lieu de frappe, ici Hisn Ta‘izz, un centre monétaire actif de l’époque. Par son style calligraphique et sa facture solide, cette pièce reflète l’essor politique et économique du Yémen médiéval, alors carrefour d’échanges et de cultures sur les routes de l’Arabie du Sud.

Demi-dirham fatimide – Règne d’al-‘Azîz Billah (AH 365 – 386 / 975 – 996 AG)

Ce demi-dirham en argent, attribué au califat fatimide al-‘Azîz Billah, illustre la tradition monétaire raffinée de la dynastie. La légende, tracée en écriture coufique et organisée en cercles concentriques, témoigne d’un style calligraphique caractéristique de la période.

Frappé entre la fin du Xe et le début du XIe siècle, ce type de pièce était produit dans plusieurs ateliers du califat, notamment en Égypte et en Ifriqiya, et reflète l’importance accordée à la pureté du métal et à la rigueur esthétique dans la frappe fatimide.

Monnaies modernes et contemporaines

Cette partie réunit des monnaies du XVᵉ siècle à nos jours, issues de plusieurs continents : Europe, Afrique, Asie et Amériques.

Elles reflètent la diversité des styles et des symboles : armoiries nationales, figures historiques, faune, flore, monuments et événements commémoratifs.

Chaque pièce porte un message identitaire : l’indépendance d’un pays, la célébration d’un roi ou d’un héros, la mémoire d’une époque.

La numismatique moderne révèle ainsi les liens entre économie, art et histoire, tout en mettant en lumière le talent des graveurs contemporains.

5 piastres égyptiennes – Règne de Fouad Ier (AG 1939 / 1358 AH)

Cette monnaie en argent appartient à la période monarchique de l’Égypte sous le roi Fouad Ier. Le revers met en avant un décor floral entourant la titulature royale et la double datation hégirienne et grégorienne, tandis que l’avers présente le portrait du souverain coiffé du tarbouche, symbole de l’élite égyptienne de l’époque. Cette pièce illustre l’identité nationale égyptienne naissante avant la transition vers l’ère post-monarchique.

5 francs "Louis XVIII " - France (1815)

Frappée en argent à l’aube de la seconde Restauration, cette pièce porte le profil solennel de Louis XVIII, rappelant le retour de la monarchie après les bouleversements révolutionnaires.

Le revers arbore l’écu fleurdelisé couronné, encadré de rameaux, une composition qui réaffirme l’autorité dynastique et le renouveau de l’État royal en 1815.

Half Penny britannique – George VI (1940)

Pièce en bronze, elle présente à l’avers le portrait du roi George VI, rendu dans un style sobre et statuaire. Au revers figure le célèbre navire le Golden Hind, emblème maritime du Royaume-Uni et symbole d’exploration. Cette petite monnaie de circulation évoque l’Angleterre en temps de guerre, lorsque même les pièces du quotidien portaient la mémoire d’une nation tournée vers la mer et l’effort collectif.

5 Cents - Antilles néerlandaises (1923)

Cette pièce en cupro-nickel, frappée pour le Royaume des Pays-Bas, présente une forme carrée aux angles arrondis, typique de l’esthétique monétaire néerlandaise du début du XXᵉ siècle. L’avers est décoré d’un motif floral central entouré d’un élégant entrelacs, tandis que le revers affiche la valeur faciale dans un encadrement ornemental. Un petit témoin d’art décoratif appliqué à la numismatique, uni par son style à la tradition graphique néerlandaise de l’entre-deux-guerres.

100 Mils – Palestine (1931)

Cette pièce en argent appartient aux émissions du mandat britannique en Palestine. Son avers porte l’inscription trilingue – arabe, anglais et hébreu – caractéristique de la période, affirmant une identité territoriale plurielle.

Le revers, orné d’une branche d’olivier stylisée, symbole de paix et d’enracinement, exprime la dimension culturelle forte de ces monnaies.

Témoin d’une époque charnière, le 100 mils de 1931 incarne l’histoire monétaire d’une région marquée par la coexistence, les tensions et la mémoire.

Half Dollar "Kennedy" – États-Unis (1964)

Première année d’émission du demi-dollar dédié au président John F. Kennedy, cette pièce frappée en alliage d’argent, rend hommage à une figure majeure de l’histoire américaine contemporaine.

L’avers présente le profil solennel du président, accompagné de la devise In God We Trust, tandis que le revers arbore le grand sceau des États-Unis, symbole de souveraineté et de pouvoir national.
Un classique des pièces commémoratives américaines, chargé d’émotion et d’histoire.

5 francs – Belgique (1869)

Frappée sous le règne de Léopold II, cette pièce en argent évoque les premières décennies d’un État belge encore jeune mais déjà solidement structuré.

L’avers présente le profil barbu du souverain, gravé avec sobriété par Léopold Wiener, tandis que le revers montre les armoiries nationales entourées d’une couronne de laurier et de la devise « L’union fait la force », symbole central de la cohésion belge au XIXᵉ siècle.

50 Francs “Hercule” - France (1978)

Cette pièce de 50 francs, frappée en alliage d’argent, appartient à la célèbre série dite Hercule, inspirée de l’allégorie fraternelle dessinée par Dupré au XIXᵉ siècle.

L’avers montre une couronne de chêne et d’olivier entourant la valeur faciale, tandis que le revers figure Hercule unissant deux figures féminines symbolisant la Liberté et l’Égalité.

Pièce française emblématique, elle reflète l’identité civile et artistique de la France de la fin du XXᵉ siècle.

1/4 Riyal – Espagne (1750)

Cette petite monnaie coloniale, façonnée en argent, illustre l’autorité de Ferdinand VI au cœur de l’empire hispanique du XVIIIᵉ siècle.

Le revers adopte la composition traditionnelle en croix, où alternent lions et châteaux — symboles indissociables de la monarchie espagnole — entourés de la titulature royale et de la date 1750.

L’avers présente les armes couronnées du souverain, dans un style dense et ordonné, typique des frappes destinées aux territoires d’outre-mer, rappelant la présence administrative et monétaire de Madrid dans le Nouveau Monde.

1 Riyal – Yémen (1963–1382 AH)

Cette monnaie en argent a été émise peu après la fondation de la République arabe du Yémen en 1962. Le motif central porte l’inscription « واحد ريال » entourée de la titulature républicaine, tandis que le revers présente une branche végétale encadrée d’un ornement arabesque et la double datation hégirienne et grégorienne. Témoignage des premières années du nouvel État, cette pièce symbolise la transition entre les usages monétaires hérités de l’imamat et l’affirmation d’une identité républicaine moderne.

5 Mark – Allemagne (1971)

Pièce de 5 marks frappée en argent (alliage traditionnel), elle porte à l’avers la valeur entourée de la légende Bundesrepublik Deutschland.

Le revers présente le grand aigle fédéral, emblème souverain de l’Allemagne d’après-guerre, dans un style sobre et institutionnel qui marque la stabilité retrouvée du pays au début de la période fédérale.

5 cents "Buffalo" – États-Unis (1937)

Cette pièce de cinq cents, frappée en alliage de cupronickel, présente au revers le célèbre bison américain, figure emblématique de l’Ouest sauvage. À l’avers, un profil d’Amérindien, inspiré de modèles réels, incarne la mémoire des peuples autochtones. Sobre et puissante, cette monnaie témoigne de l’imaginaire national américain du début du XXᵉ siècle.

5 Qirsh – Égypte ottomane (1904–1293 AH)

Cette pièce d’époque ottomane tardive, façonnée dans un alliage argenté, porte au droit un tughra impérial entouré d’une couronne végétale et d’un semis d’étoiles, symbole d’autorité et de tradition.

Le revers présente une composition calligraphique harmonieuse, ceinte de rinceaux floraux qui rappellent l’esthétique raffinée des ateliers monétaires du Levant.

Par son décor foisonnant et son écriture élégante, elle incarne un moment charnière où l’héritage ottoman accompagne les transformations politiques du monde arabe.

One Penny – Australie (1934)

L’avers porte le portrait du roi George V, coiffé de la couronne impériale, accompagné de la titulature latine officielle soulignant son statut de souverain du Royaume-Uni et de l’Empire britannique. Le revers présente la large inscription ONE PENNY, entourée de la légende Commonwealth of Australia et datée de 1934, dans un style typique des émissions australiennes du début du XXᵉ siècle. Pièce emblématique de l’ère coloniale, ce penny rappelle la diffusion mondiale de la monnaie impériale et l’importance économique de l’Australie durant l’entre-deux-guerres.

5 pesetas – Espagne (1871)

Frappée en argent dans les premières années du bref règne d’Amadeo I, cette pièce illustre une Espagne en quête de stabilité politique après la révolution de 1868.

L’avers montre le profil du souverain italien devenu roi d’Espagne, représenté avec une sobriété presque austère, contremarqué par le gouvernement portugais afin d’autoriser sa circulation dans l’archipel des Açores, tandis que le revers déploie les armes royales encadrées des colonnes d’Hercule et de la devise Plus Ultra.

L’ensemble forme un témoignage élégant et solennel d’une monarchie éphémère, conservé dans le charme argenté de son époque.

Thaler "Marie-Thérèse" – Austro-hongrie (1780)

Pièce emblématique du monnayage européen, ce thaler en argent porte le profil solennel de l’impératrice Marie-Thérèse, figée dans la légende latine qui perpétue son autorité.

Le revers déploie l’aigle bicéphale des Habsbourg, chargé de ses armoiries et de ses couronnes, dans une composition dense qui reflète la puissance de la monarchie austro-hongroise.

Frappé à la date immuable de 1780 – conservée sur toutes les refrappes postérieures – ce type est devenu une monnaie-référence largement diffusée au-delà de l’Europe, tant pour le commerce que pour le prestige.

5 Milliemes "Idris Ier" – Libye (1967 / 1387 AH)

Cette pièce en bronze porte au droit le portrait du roi Idris Ier, chef de la dynastie sénoussie et premier souverain de la Libye indépendante. Le revers montre la valeur faciale entourée de rameaux et surmontée de la couronne royale, avec la date 1967 / 1387 AH. Témoignage des premières décennies du jeune royaume libyen, cette monnaie illustre la transition du pays vers une identité moderne avant les bouleversements de 1969.

50 Piastres – Liban (1952)

Frappée en alliage d'agent, cette pièce met en avant le célèbre cèdre, devenu emblème national et symbole de permanence. L’inscription bilingue souligne l’identité pluraliste du pays durant les premières années de la République.

Le revers, entouré d’une couronne végétale, porte la valeur en chiffres et en caractères arabes, dans une composition équilibrée qui reflète l’esthétique monétaire libanaise de l'époque.

1 Bolívar – Venezuela (1945)

Frappée en l’honneur de Simón Bolívar, cette pièce en argent évoque la figure fondatrice de l’indépendance sud-américaine.

L’avers présente le profil du Libertador dans une composition sobre et solennelle, tandis que le revers porte les armes de la République des États-Unis du Venezuela, entourées des mentions traditionnelles de poids et de titre.

Un témoignage numismatique emblématique de la mémoire nationale vénézuélienne du milieu du XXᵉ siècle.

1 Riyal – Arabie Saoudite (1928–1346 AH)

Cette pièce en alliage argenté se distingue par une calligraphie circulaire d'une grande finesse, où s’inscrit la titulature royale dans un équilibre décoratif typique de la péninsule arabique.

Au centre, un monogramme enlacé occupe un médaillon perlé, encadré de deux palmiers stylisés qui évoquent les paysages emblématiques du royaume.

La composition inverse adopte la même organisation symétrique, conférant à l’ensemble une harmonie visuelle propre aux premières émissions nationales de l’Arabie Saoudite, entre affirmation identitaire et tradition artistique.

5 Francs – Monaco (1966)

Frappée en alliage d’argent, cette pièce présente à l’avers le profil du prince Rainier III, traité dans un style sobre qui reflète la continuité dynastique de la Maison Grimaldi.

Le revers porte les armes monégasques soutenues par deux moines en habit, surmontées de la couronne princière et accompagnées de la devise Deo Juvante, affirmant l’identité historique et spirituelle de la principauté.

Monnaies thématiques et commémoratives

Certaines pièces de la collection se distinguent par leur valeur symbolique et artistique.

Émissions spéciales, commémorations historiques, expositions universelles, anniversaires nationaux : ces monnaies racontent la mémoire des peuples et leurs grandes étapes.

Qu’elles soient en argent, en cuivre ou en alliage moderne, elles expriment le souci du détail et la beauté du motif — un dialogue permanent entre mémoire et esthétique.

5 Pounds – Gibraltar ( 2022)

Cette pièce en argent est une émission commémorative de Gibraltar rendant hommage à Tariq ibn Ziyad, le chef berbère dont la traversée de 711 marqua l’histoire de la péninsule Ibérique.
L’avers porte le portrait d’Elizabeth II, tandis que le revers représente Tariq devant un paysage évoquant Gibraltar (Jabal Ṭāriq, « la montagne de Tariq »).

Cette pièce rappelle la figure fondatrice de Tariq ibn Ziyad et l’héritage durable de son expédition, qui a donné son nom au Rocher de Gibraltar et marqué les premiers chapitres d’al-Andalus.

50 Gulden - Pays-Bas (1988)

Émise pour célébrer le tricentenaire de l’accession au trône de Guillaume III d’Orange et de Marie II Stuart, cette pièce en argent sterling rend hommage à un chapitre partagé de l’histoire britannique et néerlandaise.

L’avers montre les portraits réunis du couple royal, accompagnés des dates commémoratives, tandis que le revers porte la silhouette géométrique de la reine Beatrix des Pays-Bas, signature visuelle de la modernité monétaire néerlandaise.

200 Lires – Italie ( 1990)

Pièce en alliage bronzital, elle présente au revers l’allégorie féminine de l’abondance, créée pour la campagne mondiale de la FAO. L’avers montre le Palazzo della Consulta, siège institutionnel de la Cour constitutionnelle italienne, figuré avec sobriété et entouré de la mention Repubblica Italiana. Témoignage d’une émission commémorative dédiée au thème de la sécurité alimentaire.

10 000 pesos - Colombie (1992)

Cette pièce commémorative en argent fin rend hommage au cinquième centenaire de la rencontre de deux mondes (1492–1992).

Son avers réunit les armoiries des anciennes entités territoriales du pays, tandis que le revers présente la Casa de Moneda de Santa Fe de Bogotá (1622), lieu emblématique de l’histoire monétaire colombienne.

Émise en tirage limité, elle témoigne de la mémoire nationale colombienne et du rôle fondateur de la monnaie dans l’histoire du continent américain.

1 Rouble soviétique – URSS (1985)

Cette pièce commémorative en aluminium-bronze rend hommage au 40ᵉ anniversaire de la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle présente, au revers, l’emblème de l’URSS entourant la valeur faciale, symbole de l’État soviétique à son apogée. L’avers montre la statue de « La Mère-Patrie » brandissant l’épée de la victoire, accompagnée de l’étoile soviétique et des dates 1941-1945. Une monnaie commémorative emblématique, mêlant mémoire nationale et iconographie héroïque.

2 Kronor – Suède (1932)

Émise en argent pour marquer le tricentenaire de la mort du roi Gustav II Adolf, cette pièce commémorative rend hommage à l’une des figures les plus marquantes de l’histoire suédoise.
L’avers montre le profil solennel de Gustav V, alors souverain, tandis que le revers développe un encadrement ornemental entourant l’inscription dédiée à la mémoire du « Lion du Nord ».
Une pièce à la fois sobre et profondément historique, reflet de la tradition commémorative suédoise du début du XXᵉ siècle.

50 Piastres – République arabe unie (1970)

Cette pièce commémorative a été émise par la République Arabe Unie (Égypte et Syrie unies à l'époque) en 1970 pour commémorer le décès de leur président Jamal Abde-Nasser.

L’avers présente son profil sobrement gravé, rappelant son rôle de dirigeant et d’unificateur.

Le revers, rédigé en arabe classique, indique la valeur et l’année d’émission, inscrivant la pièce dans le contexte de la République arabe unie à la fin de son histoire politique.

La numismatique mondiale est un langage universel gravé dans le métal.

Chaque pièce, par sa forme et ses symboles, raconte une économie, une croyance, un pouvoir ou un rêve.

En les préservant, Phénix Collectors perpétue le dialogue entre les civilisations et la mémoire des échanges humains à travers les âges.

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